8 OCTOBRE 2018 | AUCTION | Tableaux, Sculptures, Objets d’Art, Art d’Asie, Mobilier

 

Collection De Mey-Lippens – Fondation Sogefa II
Hôtel Métropole, Monaco Monte-Carlo
17h – 5pm (cet)

PDF


TOUT AFFICHER / DISPLAY ALL / VEDI TUTTI

1 2 3 4 5 15

1.  ECOLE DU DANUBE, 16e SIECLE ATTRIBUE A WOLFGANG HUBER (1490-1553)

La Crucifixion

 

Huile sur panneau partiellement parqueté

Cette œuvre représente le Christ crucifié, les deux larrons à ses côtés. Dans le fond, une ville imaginaire fortifiée dans un paysage peint en grisaille de bleu. Au pied de la croix sont alignés face à face un ordre religieux de six moines sur la gauche ainsi que le commanditaire du tableau habillé de noir avec en premier plan ses armoiries et douze religieuses sur la droite dont la Mère Supérieure avec à ses pieds probablement l’emblème de l’ordre.

Wolfgang Huber est l’un des représentants majeurs de l’Ecole du Danube. Il travaillera jusqu’à sa mort au service des Evêques de Passau. Ses peintures sont particulièrement rares, les dessins et les gravures témoignent aujourd’hui plus largement de son œuvre.

Condition :
Restaurations, fentes

Dimensions : 69 x 71 cm

 

20 000 – 30 000 EUR


2.  ECOLE HOLLANDAISE 16ème SIECLE ATTRIBUE A JAN SANDERS VAN HEMESSEN (c.1500-c.1566)

Saint-Jérôme

 

Huile sur panneau parqueté coulissant

On retrouve d’autres versions de cette œuvre attribuées à Pieter Coecke dont une à Trieste au Musée Municipal Rivoltella mais qui est décrite dans le livre « Tableaux Flamands en Italie de 1420-1570 » par Licia Collobi Ragghianti comme un modèle avec plus de détails et d’éléments caricaturaux, plus proche du style de Van Hemessen. P.198 – Fig. 387-388.

Condition :
Restaurations, fentes

Dimensions : 83,5 x 99,5 cm

 

10 000 – 15 000 EUR


3.  ECOLE FLAMANDE 16ème SIECLE ATTRIBUE A PIETER COECKE VAN AELST (1502-1550)

Saint-Jérôme

 

Huile sur panneau parqueté
Etiquette de Gander & White au dos

On connaît une composition similaire avec cependant des différences dans les détails ainsi que dans le paysage en arrière-plan attribué au Monogrammiste de Brunswick et se trouvant au Musée des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles.

Condition :
Griffe au niveau du corps de Saint-Jérôme et panneau fendu

Dimensions : 78 x 52 cm

 

50 000 – 70 000 EUR


4.  ECOLE FLAMANDE 16ème SIECLE QUENTIN MASSYS ou METSYS, ENTOURAGE

Madone à l’Enfant

 

Huile sur panneau de chêne en trois sections verticales, cintré sur la partie supérieure.

Probablement à l’origine le panneau central d’un triptyque réalisé à Anvers au milieu du 16ème siècle où les ateliers produisaient ces représentations de dévotion.

Condition :
Légère fissure dans la partie basse, restaurations

Dimensions : 109 x 70 cm

 

20 000 – 30 000 EUR


5.  ECOLE FLAMANDE 16ème SIECLE PAR JAN MASSYS ou METSYS (c.1510-c.1575)

Vierge en prière, ca.1530

 

Huile sur panneau de bois parqueté coulissant
Anciennes étiquettes et cachets au dos avec une ancienne attribution à Quentin Massys datant de 1948

On connait une version presque similaire (44 x 35 cm) exposée au Musée du Prado à Madrid, version attribuée à son père Quentin Massys, mais remise aujourd’hui en question par plusieurs chercheurs et en passe d’être attribuée à Jan Massys. L’œuvre provenant de la Collection Royale avait été offerte par Philippe II au Monastère de San Lorenzo en 1597.

Provenance :
Vente Cornette de Saint Cyr décembre 1998

Condition :
Panneau fendu

Dimensions : 48,5 x 35 cm

 

10 000 – 15 000 EUR


6.  ECOLE FLAMANDE 16ème SIECLE PAR JAN GOSSAERT dit « MABUSE » (1478-1532)

Madone à l’Enfant, 1512

 

Huile sur panneau de bois parqueté
Daté au milieu à gauche

La Madone est représentée assise, tenant contre elle de la main droite l’Enfant Jésus. Celui-ci se tient debout, un pied reposant en appui sur le livre de prières que tient la Madone de la main gauche. Les regards sont dirigés l’un vers l’autre, emplis de tendresse et de passion. La couleur de leur peau est pâle rehaussée d’accents rosés sur les joues. La Madone est vêtue d’une robe rouge de Bourgogne et d’une chemise bleu nuancé de mauve. Ses cheveux, blonds dorés, sont finement coiffés et couverts d’un voile blanc tenu dans les mèches par un cerceau de perles orné au centre d’un motif en or jaune. Le voilage retombe sur les épaules, finissant par un bouton en or centré d’un motif triangulaire rouge. Ce bouton est attaché par un fil enroulé à l’une des pointes du voile.

Il est très important de noter qu’un repentir visible à l’œil nu est présent sur le front de la vierge et en transparence sous la chevelure, l’artiste dans un premier temps semblait y avoir peint un diadème.

La composition pyramidale est compressée sur les côtés et, en réduisant l’espace, elle nous amène directement au sujet principal sans s’y détourner. La lumière est orchestrée comme un projecteur se concentrant sur les visages et sur le sein de la Madone, nu et prêt à allaiter, l’Enfant Jésus y posant la main droite, le tout se détachant sur un fond sombre. La palette est simple, composée de deux couleurs principales organisées par étages nous amenant à la pureté du blanc.

Nous connaissons cette composition par une copie présentée à la vente en Italie en 2006. Les œuvres de Jan Gossaert sont très rares, tant sur le marché de l’Art que dans les collections privées, la majeure partie de ses œuvres se trouvant dans les Musées et Institutions comme le Metropolitan Museum of Art à New York, la National Gallery à Londres, le Prado à Madrid, ou encore l’Hermitage à Saint-Pétersbourg.

Peintre maniériste, il est probablement le lien précurseur du style « italianisant » de l’Ecole anversoise et même flamande dans son ensemble, cette jonction de l’Art primitif et traditionnel flamand et de la modernité de la Renaissance italienne. Gossaert restera comme profondément novateur.

Appelé également « Mabuse » en raison de ses origines de la ville de Maubeuge, il débute à Bruges puis à Anvers. Il accompagne Philippe de Bourgogne, son protecteur et futur évêque d’Utrecht, dans son voyage en Italie pour y rencontrer le Pape. Il se trouve à Rome au moment même où Raphaël et Michel-Ange travaillent au Vatican, ramenant d’Italie une Renaissance à l’Italienne faisant parfois scandale pour ses nus.

Provenance :
Ancienne collection Jaak Verhaeghe – Hedwige Müller
(Preuve d’achat)

Exposition :
“Master Pieces of Flemish Paintings of the Golden Age”, Musée Royaux des Beaux-Arts, Anvers Belgique
The Yomiuri Shimbun, Japon, 2001 (document d’assurance)
Texte de l’exposition rédigé par le Dr. Vandamme du Musée d’Anvers sur base de l’étude et des recherches réalisées par le Dr. J.K. Stgeppe. (Document du 28 avril 2000)

Condition :
Anciennes restaurations
Sous glace de protection de face et parquetage coulissant au dos, couvert par un plexiglas anti-humidité.

Dimensions : 73,5 x 52 cm

 

400 000 – 800 000 EUR


7.  LUCAS GASSEL dit HELMOND (c.1500-c.1570)

Parabole du grain et de l’ivraie, 1540
(Matthieu 13 : 24-30 et 36-43)

 

Huile sur panneau de bois
Signé au monogramme G.L. en bas au milieu avec date 1540

Provenance :
Old Master Pictures, Christie’s 16 décembre 1998
Johnny Van Haeften, Londres

Condition :
Restaurations, fentes

Dimensions : 82 x 104 cm

 

70 000 – 90 000 EUR


8.  JACOB JORDAENS (1593-1678) ECOLE ANVERSOISE 16ème SIECLE

Portrait d’Elisabeth, la fille de l’artiste, ca.1640

 

Huile sur toile

Jordaens a peint plusieurs tableaux de sa fille Elisabeth, décédée le même jour que lui, le 6 octobre 1679 probablement de la peste.

Représentée comme modèle en buste dans l’encadrement d’une fenêtre se dégageant sur fond de ciel bleu, elle nous regarde de face, dans les yeux, un sourire charmant et sympathique aux lèvres. Elle est élégamment habillée de tissu brodé et brocart rouge. Ses cheveux sont blonds, courts et bouclés, portant un chapeau de paille orné d’un brin de chèvrefeuille et d’une plume d’autruche. Elle est parée d’un collier de perles ras de cou et tient dans les mains un panier en osier.

Jacob Jordaens fait partie avec Rubens et Van Dyck de ces peintres majeurs de l’Ecole Anversoise mais au contraire de ses deux condisciples, il ne voyage pas en Italie, restant principalement à Anvers. Issu d’une famille de marchands, il y reçoit l’éducation bourgeoise de son époque. Elève du peintre Adam Van Noort, peintre flamand, il n’aura pas d’autre Maître, et il épousera même sa fille, Catherine Van Noort.

Provenance :
Ancienne collection M. Kleinberger, Paris, 1904
Ancienne collection Comte Cavens, Bruxelles
Vente Fievez, Bruxelles, 1922
Ancienne collection Michel Van Gelder, Uccle, 1928
Ancienne collection Clarence Y. Palitz, New York
Ancienne collection Ruth K. Palitz
Vente Sotheby’s, Londres, décembre 1973
Johnny Van Haeften, Londres
Vente « Old Master Paintings » Sotheby’s juillet 2004

Notes :
M. Jaffé, catalogue de l’exposition “Jacob Jordaens”, National Gallery of Canada, Ottawa, 1968-69, n° 63 (document)

Expositions :
Musée Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 1928 (étiquette, document)
Mortimer Brandt Gallery, New York, 1940 (document)
Clarende Falits, California Palace of Legion of Honor, San Francisco Fine Art Museum.
Tefaf Maastricht, 2005

Documents :
Attestation du Art Loss Register, 2005

Condition :
Rentoilage, petites restaurations
(rapport de conservation)

Dimensions : 74 x 59 cm

 

80 000 – 120 000 EUR


9.  JEAN RUYSENBOOM ECOLE FLAMANDE 17ème SIECLE

Portrait d’une dame de qualité, 1647

 

Huile sur panneau de chêne en trois parties verticales
Portrait d’une dame en noir, avec bracelets de corail, collet et manches en tulle et dentelle.
Porte la mention « Jean Ruysenboom Fec(it) 1647 »
Etiquette en néerlandais à l’encre de Chine au dos

Condition :
Restaurations, fentes

Dimensions : 105 x 77 cm

 

4 000 – 6 000 EUR


10.  ECOLE FLAMANDE, 17ème SIECLE PIERRE-PAUL RUBENS, ATELIER

« Christ au chapeau, jardinier »
(Marie-Madeleine et le Christ ressuscité)

 

Huile sur toile
Porte une inscription tardive « Dominicus Collage Gandensis S. Theol. L.30 Julu 1737 »

Condition :
Rentoilage, quelques usures et gerçures, anciennes restaurations

Dimensions : 75 x 81,5 cm

 

4 000 – 8 000 EUR
1 2 3 4 5 15

TOUT AFFICHER / DISPLAY ALL / VEDI TUTTI