15 décembre – Art

 

15 décembre 2023

14h30

Lots 552 – 651

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552.  LEONIE LEBAS (France 19-20ème)

Paris, conversation à la terrasse

 

Paris, conversation à la terrasse
Huile sur panneau signé en bas à droite
Dimensions : 33 x 24 cm

Peintre française, auteure de scènes de genre et de paysages animés, Léonie Lebas est surtout réputée pour ses scènes parisiennes de la Belle Epoque. Sociétaire des Artistes Français à partir de 1884, il figurera régulièement au Salon de cette société.

 

250 – 500 EUR


553.  MARCEL COSSON (1878-1956)

 » Ballerines « 

 

 » Ballerines « 
Huile sur toile signée en bas à droite.
Provenance : Pascal de Sarthe Gallery, étiquettes au dos.
Dimensions : 38 x 46 cm

Peintre post-impressionniste français de genre, de composition avec personnages, d’intérieurs et de fleurs, il est également dessinateur et aquarelliste. Il expose au Salon des Artistes Français dont il devient sociétaire mais également à celui des Tuileries.

Avec des compositions tournant essentiellement des sujets d’opéra, de ballets et de cirque, Cosson glorifie la femme, la vie parisienne et surtout le monde de la danse. Le Foyer de l’Opéra avec ses ballerines est particulièrement apprécié des collectionneurs.

 

2500 – 5000 EUR


554.  NICOLAS BERKER (1877-1962)

Portrait d’une dame russe, 1948

 

Portrait d’une dame russe, 1948
Huile sur toile, sans encadrement.
Dimensions : 44 x 34 cm

 

400 – 800 EUR


555.  ECOLE ESPAGNOLE, 19ème SIECLE

Nature morte aux gants

 

Nature morte aux gants
Huile sur toile signée et datée en bas à gauche, A. Salà, Selà ou Solà ?
Dimensions : 53 x 38 cm

 

300 – 600 EUR


556.  BLANCHE ROBOA PISSARRO (1878-1945)

Femme à Tahiti

 

Femme à Tahiti
Technique mixte à la gouache et pastel sur carton signé en bas à gauche. Pliures.
Dimensions : 46,5 x 29 cm

En 1904, Blanche Morizet alias « Roboa » épouse Georges « Manzana » Pissarro, fils du grand maître impressionniste. Ils partagent la même passion pour la peinture.

Les rêveries colorées au pastel de Roboa se révèlent d’abord dans le fauvisme où la matière s’exprime généreusement et après plusieurs expositions remarquées de toiles néo-impressionnistes, sa peinture évolue, influencée par les Arts déco et l’orientalisme avant de se tourner vers l’art animalier.

 

600 – 1200 EUR


557.  ALBERT MARIE LEBOURG (1849-1928)

Bords de Seine

 

Bords de Seine
Huile sur toile signée en bas à droite. Sans encadrement.
Dimensions : 45 x 81 cm

Peintre français impressionniste de figures, de paysages et de paysages animés né à Montfort-sur-Risle, il est également pastelliste et aquarelliste. Il s’initie auprès de l’architecte et dessinateur Drouin et se perfectionne ensuite avec le paysagiste rouannais Delamarre. Il reçoit également les conseils de Morin, directeur de l’Académie de Rouen et du coloriste lyonnais Jean Seignemarin.

Lebourg débute en 1872 et se fait remarquer par un collectionneur qui lui paye un voyage de travail en Algérie. En 1876, il expose avec Claude Monet, Alfred Sisley et Pierre Renoir au Boulevard Montmartre. Sa palette s’éclaircit et ses participations aux Salons Impressionnistes de 1879 et 1880 consacrent définitivement son talent et sa réputation.

Promu Chevalier de la Légion d’Honneur, il expose également aux Artistes Français, à la Société Nationale des Beaux Arts et lors d’une exposition personnelle à Paris en 1818, il présentera plus de 250 œuvres. Albert Lebourg restera comme l’un des peintres impressionnistes modérés les plus appréciés de son époque.

Principaux musées : Le Louvre, Musées Marmottan Monet et Musée d’Orsay Paris, l’Ermitage Saint-Pétersbourg, Musée National Tokyo, Art Institute Chicago, Phoenix Museum Arizona, Fine Arts San Francisco, Musées Royaux des Beaux Arts de Belgique, Musées de Rouen, Lyon, Douai, Aix-les-Bains, Sceaux, Toulouse.

 

5000 – 10000 EUR


558.  NAZMI ZIYA GÜRAN (1881-1937)

Vue de Constantinople et du Bosphore

 

Vue de Constantinople et du Bosphore
Huile sur toile signée en bas à droite. Rare peinture Impressionniste du Maître Turc Nazmi Ziya Güran avec vue d’Istanbul. Toile à rentoiler, déchirure. Sans cadre.
Dimensions : 32,5 x 40,5 cm
Provenance : Collection privée, Nice.

Peintre impressionniste turc né à Istanbul, il demande à sa famille de le laisser suivre des cours à l’Académie des Beaux-Arts de sa ville natale mais elle lui refuse. Il réussit cependant à suivre des cours particulier auprès de Hoca Ali Riza et, à la mort de son père, il suit discrètement des cours à l’Académie auprès du peintre orientaliste italien Salvatore Valeri.

C’est une rencontre avec Signac de passage à Istanbul qui le décide à s’installer à Paris en 1908, il y reste jusqu’en 1914. Il débute à l’Académie Julian dans l’atelier de Marcel Baschet
avant d’être admis à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts dans l’atelier de Fernand Cormon.

Principal artiste impressionniste de Turquie, membre de l’association des Peintres Ottomans et appartenant au groupe généralement appelé « La Génération de 1914 », Nazmi Ziya contribuera à la diffusion de l’impressionnisme dans son pays.

 

15000 – 30000 EUR


559.  HENRY MORET (1856-1913)

Côtes Bretonne, 1901

 

Côtes Bretonne, 1901
Importante huile sur toile signée et datée en bas à droite
Dimensions : 61 x 82 cm

Provenance :
– R.N. Ketterer, Lugano en 1974
– Thyssen Bornemissa Gp
– Collection privée, Monaco

Accompagné d’un dossier de factures de douane et provenance de 1974.
Bonne condition, belle qualité.

Peintre français né à Cherbourg, élèvre du peintre lorientais Ernest Coroller, il est admis à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme et Jean-Paul Laurens avant de fréquenter l’Académie Julian.

Il débute au Salon de 1880 puis aux Indépendants en 1881 et s’installe au « Pouldu ». D’un caractère indépendant, installé chez le maître du port Kerluen, il se lie vite avec tout le groupe des impressionnistes. C’est en 1888 qu’il fait la connaissance de Paul Gauguin et de ses amis en intégrant son école de Pont-Aven.

Sous contrat pour la Galerie Durand-Ruel, Henry Moret peint la Bretagne, la côte sud du Finistère essentiellement, les îles de l’Océan Atlantique, Groix, Belle-ïle, Houat et Ouessant, un peu la Manche et les Pays-Bas. Avant tout épris de la mer, c’est sa vision personnelle qu’il transcrit dans une fusion de deux styles opposés qu’il ne peut trancher, synthétisme ou impressionnisme.

Fasciné par la mer, Moret utilise des couleurs profondes et des coups de pinceau énergiques pour capturer sa violence et la puissance, en correspondance avec la force inébranlable des affleurements de granit. En combinant l’esthétique de la simplicité d’inspiration japonaise avec la technique impressionniste, Moret réussira à créer un mélange magique de composition simple et de couleurs captivantes.

 

25000 – 50000 EUR


560.  CHARLES CAMOIN (1879-1965)

Mère et l’enfant

 

Mère et l’enfant
Huile sur toile signée en bas à droite
Dimensions : 47,5 x 55,5 cm

Provenance:
– Collection Georg Hartmann, Frankfurt,
– Christie’s Londres,
– Collection privée Monaco

Peintre postimpressionniste et fauve de nus, de portraits, de paysages, de marines et de natures mortes, il est également aquarelliste, pastelliste et graveur. Il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et intègre brièvement l’atelier de Gustave Moreau et c’est là qu’il rencontre Matisse, Marquet et Manguin, élèves en même temps que lui et dont il dit qu’il a beaucoup plus appris d’eux que du maître qui disparaît la même année. Ils décident d’ailleurs tous les quatre de quitter l’atelier repris par Cormon pour rejoindre l’atelier libre Camillo, rue de la Grande Chaumière.

A l’instar de ses amis, Camoin fait déjà évoluer sa palette vers des tonalités claires, influencé par la découverte de l’impressionnisme. De cette période datent les premiers paysages de Paris et d’Ile de France qui témoignent d’une très grande proximité avec Matisse et Marquet. Intégré dans un régiment à Aix-en-Provence, il rencontre Cézanne pourtant connu pour son caractère difficile. Mais Cézanne se prend d’amitié pour le jeune peintre et l’invite régulièrement lui prodiguant des conseils précieux.

C’est après un voyage en Italie et un franc succès dans les galeries parisiennes où il est en tête des ventes dont une toile achetée par Signac que Camoin participe à la Salle VII du Salon d’Automne en 1905 au lancement du fauvisme en compagnie de Matisse, Marquet, Derain et Vlaminck. Ses paysages et notamment ses vues de Saint-Tropez dégagent alors une lumière propre au groupe des Fauves. Toutefois, Camoin ne met jamais en péril la cohésion de l’image peinte et ne transpose que rarement ses couleurs. La femme lui inspire aussi des portraits particulièrement délicats et sensibles, où elle apparaît pensive et lointaine.

A partir de 1908, sa peinture évolue dans une veine plus expressionniste et il réintroduit le noir dans sa palette. Moins attentive aux détails et à la structure, l’écriture colorée accorde une importance croissante à la gestualité de la touche. A la suite de sa rupture avec Charmy, Camoin rejoint Matisse à Tanger où il passe la saison d’hiver 1912-1913 auprès de son ami qui lui redonne le goût du travail. Il ramène du Maroc des paysages dans lesquels il renonce au noir pour évoluer vers une gamme de teintes beaucoup plus tendres et cette évolution se confirme à son retour en France avec des vues de Marseille, Cassis et Martigues peintes dans la même veine.

Après la guerre, Camoin se marie et il débute une nouvelle vie, partageant son temps entre son atelier de Montmartre et de longs séjours dans le midi, surtout à Saint-Tropez où il s’installe en 1921. Il peint de nombreuses vues du Golfe et de ses environs comme la Baie des Canoubiers, Le Favouillou, Les Vendanges, Ramatuelle entre les pins, La Place des Lices, Les Joueurs de boules. Il trouvera l’aboutissement au terme de sa carrière à travers d’une série de Baigneuses, qui constitue aussi son ultime hommage à Cézanne.

 

8000 – 15000 EUR


561.  PIERRE EUGENE MONTEZIN (1874-1946)

La Famille de l’Artiste un Dimanche au bord de l’eau

 

La Famille de l’Artiste un Dimanche au bord de l’eau
Huile sur papier signé en bas à droite
Dimensions : 52,5 x 75,5 cm

Provenance :
– Ancienne étiquette au dos, Exposition Robert Rice Gallery, Houston Texas,
– Vente Osenat, Paris,
– Collection privée Monaco.

Inclus aux archives de M. C. Klein Montezin en vue du catalogue raisonné et accompagné de son certificat daté de 2014

Peintre de paysages, de paysages animés et de vues urbaines également peintre à la gouache et pastelliste, il est le fils d’un dessinateur de dentelles qui le fait entrer dans un atelier de décoration. Très vite intéressé par la théorie impressionniste, il séjourne un temps à l’Ecole Bernard-Palissy et peint Paris et ses alentours sans relâche pendant une dizaine d’années. En 1903, il se lie d’amitié avec Quost et, après plusieurs œuvres refusées, il expose sa première toile au Salon des Artistes Français qui finira par le nommer à l’unanimité président du Jury en 1933.

Il s’installe définitivement en 1919 à Paris et plus précisément à Neuilly excepté durant les étés qu’il passe dans sa propriété de Veneux-les-Sablons qu’il décore de fresques. Ses paysages lestement enlevés par petites touches aux verts mouillés d’une Normandie de carte postale, séduisent par leurs sujets champêtres à la scénographie virtuose comme par exemple dans ses œuvres « L’Histoire au bord du Loing », « La Seine à Bougival » ou encore « Fenaison en Normandie » exposées Musée national d’Art moderne à Paris.

La peinture de Montezin connaît un véritable succès de son vivant, sa technique, héritage de l’impressionnisme, séduit toujours aujourd’hui par sa virtuosité.

 

8000 – 12000 EUR
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TOUT AFFICHER / DISPLAY ALL / VEDI TUTTI